Skip links
social media le guide du reporting

Le Guide Ultime du Reporting Social Media en 5 Étapes

Partager

Faire du reporting social media, c’est un peu comme se regarder dans le miroir après 30 jours de posts, stories, carrousels, reels, vidéos : ça peut faire mal (ou pas !) mais dans tous les cas, c’est nécessaire pour connaitre ses tops et flops… 

Parce que sans reporting, on navigue à vue, et sur un océan comme sur les réseaux sociaux, on a bien besoin d’avoir une boussole. Bonne nouvelle : voici la méthode en 5 étapes pour bâtir un reporting social media clair, utile, lisible, qui vous permettra de briller en réunion et de devenir le/la boss des KPIs !

Avant de plonger tête baissée dans vos tableaux de bord, posez-vous une question simple : pourquoi faites-vous ce reporting ?

Pour affiner votre ligne éditoriale ? Pour prouver que votre campagne a eu de l’impact ? Pour comprendre ce qui plaît vraiment à votre audience ? 

Chaque objectif appelle des indicateurs différents, ce qui est essentiel pour partir sur de bonnes bases.

Un bon objectif est clair, mesurable, réaliste et temporel. Par exemple : “augmenter le taux d’engagement sur LinkedIn de 20 % en trois mois”. Cela vous permet de sélectionner les bons KPIs : likes, partages, commentaires, clics, vues de profil, etc.

KPI kesako ? (si vous ne savez pas, pas de panique cet article est donc vraiment fait pour vous !) Ce sont les indicateurs de performance (Key Performance Indicators), des balises, qui vont être à suivre, mois après mois, pour mesurer si vous avancez, reculez ou faites du sur-place. Engagement, portée, trafic, conversion, taux de clics… le choix dépend de ce que vous voulez prouver.

En bref : si vous ne définissez pas d’objectifs précis, votre reporting ne pourra pas vous dire si vous avancez ou si vous tournez en rond. Alors une fois cela fait, let’s go pour l’étape 2 !

Étape 2 : Ne collectez pas toutes les données (relevez juste les bonnes)

Un piège classique du reporting, c’est de vouloir tout mesurer. Résultat ? Vous vous retrouvez avec un tableau Excel sans âme de 86 lignes et plus personne ne sait où regarder.

L’idée n’est pas de tout compiler, mais d’extraire de la valeur et de sélectionner les données vraiment utiles à votre objectif. C’est là que les bonnes sources entrent en jeu : les plateformes natives (Meta, LinkedIn, TikTok, YouTube…), Google Analytics, et éventuellement des outils tiers comme Swello, ou Notion pour centraliser.

L’essentiel est d’organiser ces données de façon claire : pas besoin de 10 KPIs par réseau si 3 suffisent à raconter l’essentiel. C’est votre boussole, pas un inventaire de chiffres

Étape 3 : Analysez, interprétez, et donnez du sens à vos chiffres

Maintenant que vous avez les données, il va falloir en faire quelque chose. C’est ici que vous passez du statut de “personne qui collecte des stats” à “stratège social media éclairé(e)”. Parce que collecter des données, c’est bien, mais les comprendre, cest mieux. Le rôle d’un reporting, ce n’est pas d’aligner les chiffres, c’est d’avant tout leur donner du sens.

Par exemple, un pic d’abonnés, c’est intéressant. Mais quest-ce qui lexplique ? Une vidéo virale ? Une collaboration avec un influenceur ? Un post mieux choisi que d’habitude ?

C’est votre capacité à interpréter les données qui fera toute la différence. Pour cela, n’hésitez pas à appuyer votre discours avec des visuels clairs : des courbes d’évolution, des tops/flops, des comparatifs entre formats ou plateformes. Votre reporting est le journal de bord de votre stratégie social media. Il doit parler, interpeller, questionner, proposer.

Dans le fond, le rôle du reporting, c’est aussi de raconter ce qui se cache derrière vos résultats et d’en tirer des apprentissages.

Étape 4 : Mettez vos chiffres en scène (oui, un reporting se doit d’être un peu pimpé !)

Un reporting, ce n’est pas un fichier Excel envoyé sans contexte dans un email. C’est un outil de communication stratégique. À ce titre, il doit donc être clair, structuré… et surtout agréable à lire (exit les 25 pages de rapport sans fin !)

Voici une structure qui fonctionne :

  • Une introduction claire qui rappelle les objectifs (majoritairement mensuels)
  • Une analyse des réussites (contenus les plus engageants, meilleurs formats…)
  • Une lecture des échecs (et des hypothèses pour les expliquer)
  • Des recommandations concrètes pour la suite

Et côté forme ? Soignez votre mise en page, mettez-y du style. Utilisez des outils comme Canva, PowerPoint ou même Google Slides. Mettez des couleurs, des pictos, des gifs s’ils sont cohérents.

Un bon reporting doit pouvoir être lu en 5 minutes, compris en 3, et partagé en 1. 

L’objectif, c’est que votre supérieur(e) ou votre client(e) lise le rapport jusqu’au bout… et ait envie de vous envoyer un “👌 Merci, c’est hyper clair !”

Étape 5 : Transformez l’analyse en actions concrètes

Faire un rapport tel que celui-ci et ne rien en tirer, c’est comme s’entraîner pour un marathon et ne pas aller à la course. À la fin de votre document, vous devez répondre à cette question : et maintenant, on fait quoi ?

C’est le moment de :

  • Mettre en avant et amplifier ce qui fonctionne (format, tonalité, jour de publication…)
  • Tester de nouvelles choses sur la base de vos relevés de données
  • Réajuster vos priorités selon les objectifs réels atteints ou non

Chaque reporting doit se transformer en un plan d’actions clair. Intégrez vos enseignements à votre calendrier éditorial, planifiez vos tests et suivez leur évolution. C’est là que vous passez du mode “observateur” au mode “pilote”.

En résumé : ce que vous devez retenir

Un reporting social media réussi, ce n’est ni un roman, ni une punition. C’est un moyen efficace pour comprendre ce qui se passe sur vos réseaux.

On le considère comme :

  • Un outil pour prendre du recul
  • Un levier pour affiner votre stratégie
  • Une preuve de votre valeur (oui, parce qu’après tout, que seraient ces données sans votre analyse d’expert(e)?)

En suivant ces 5 étapes, vous passerez du statut de “personne qui gère les réseaux” à “personne qui guide les décisions stratégiques”. Et ça, ça change tout !

 

Besoin d’une expertise ? Tu peux contacter dès maintenant l’équipe Romanesko pour qu’on discute ensemble de ton projet !

Recevez une bonne dose de conseils
Dans votre boite mail !